No man’s land-Nomad’s land

Nous quittons notre spot de camping à 10h. Après avoir quitté les habitations près desquelles nous dormions, la route est déserte de toute construction et nous n’apercevons que des yourtes éparpillées dans cette immensité de nature. Les troupeaux sont nombreux aux alentours tantôt rassemblés par un éleveur à moto tantôt par un éleveur à cheval. Les conducteurs doivent être alerte car nous avons aperçu plusieurs fois des animaux chevaucher la route en courant sans prévenir.

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Inutile de vous apprendre qu’il n’y a aucune clôture. Nous faisons escale dans une station service pour le gouter car la pluie approche. Comme en mer,on aperçois les grains venir de loin. Nous traversons les 4 saisons dans la journée Nous avons eu très froid au réveil 10°c annoncé mais avec le vent c’était dur de démarrer ( + de 30°c d’écart avec le Népal tout de même). Ensuite le soleil est venu nous réchauffer avant que le vent ne se lève et nous oblige à rouler en éventail ( les spécialistes sauront reconnaitre) et la pluie et la grêle pour finir avec un beau soleil. Nous n’avons traverser qu’un village sur les 70Km effectués aujourd’hui et il avait des airs de far west 3 saloons,4 éleveurs,une station service et une épicerie(photo). Nous avons rencontré 2 retraités Allemand qui nous ont invités à prendre le thé dans leur ancien camion de police Mercedes et avec qui nous avons passé un agréable moment. Ils ont parcourus le moyen orient et on séjourné au Tibet. Tout se qu’on aurait aimé faire donc on a pris de renseignements.

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Nous avions dans l’idée de nous arrêter au parc National de Khustain mais nous avons préféré éviter le tour en bus au milieu des animaux sauvage. Nous avons sans doute manqué l’authenticité du lieu mais on a vu des chevaux en liberté toute la journée donc des chevaux sauvages en liberté n’auraient sans doute pas plus émerveillé cette journée. La lumière est incroyable en fin de journée, de nombreux dégradées de couleurs se présentent et on voit des collines à perte de vue. Au bout de 2 h après la pause Esther a un genou douloureux et se plaint, on trouve un spot beaucoup plus joli qu’hier pour passer la soirée.

Elle apprend aussi l’alphabet cyrillique pour pouvoir décrypter les différentes enseignes

Dimanche 7 juin

Aujourd’hui c’est l’été en Mongolie, pas un nuage en vue, la température est idéale ( je pense 16 degrés ) et le vent est doux. Voila on y est sur les routes de Mongolie et c’est réellement le paradis du cyclotourisme. Route asphaltée, le décor digne d’un film de « David Lynch, une histoire vraie  » , pas de côtes enfin ça monte et ça descend mais cela n’est pas comparable aux cols du Népal. Le regard droit sur l’horizon on pédale. Quel plaisir de rouler sans se préoccuper de rien , juste admirer, profiter de cette trêve que l on s’ est offert. Ce n’est pas si évident d’arrêter cette machine infernale qu’est notre mental mais ce vaste décor à 360 degrés aide grandement à vider l’esprit et se sentir juste bien .

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IL faut tout de même se préoccuper d’une chose : l’eau. Depuis le départ  nous avons croisé un village de 200 habitants ou on a pu acheter quelques produits frais, youpi des carottes , un concombre et des pommes cela va nous apporter les vitamines que l’on ne trouve pas dans les nouilles malheureusement. Donc pour en revenir à l’eau , les magasins se font rares et nous n’avons pas vu encore de points d’eau, on trouve comme même une épicerie au bout de 80 km qui nous fournit l’eau pour le camping.

Nous croisons quelques voitures, jeeps, et bus qui semblent très content de nous croiser, on a le droit à des sourires, des klaxons, des signes de mains, et des appels de phares.

WP_20150606_037Au final c’est le rêve qu’on s’était fait de la Mongolie, moi et Jeremy seuls sur cette grande route, le soir on monte notre maison , le calme et la solitude règne. 

4 Commentaires sur “No man’s land-Nomad’s land

  1. Vous avez des difficultés pour trouver de l’eau et moi je viens de boire une bière bien fraîche en lisant vos aventures, j’aurais pas du vous le dire…. Bon courage, votre expédition me donne soif… j’en ai plein le frigo !

  2. la soeur du beau père partage son enthousiasme et lit avec un plaisir renouvelé vos aventures, pas si tintinesques que ça ! PS on voudrait le voir sur un velo le beau-père !!!

  3. le récit de la descente est extraordinaire d’emblée les crampes disparaissent et puis le style à la manière de Seraphin Lampion commentant la course automobile Juigné sur Loire-Moulinsart depuis son hélicoptère dans Tintin : »L’affaire Tournesol « est un morceau d’anthologie:-) quel courage et que fait Jérémie dans la boutique d’étoffe j’ai comme ma petite idée ?

  4. C’est vraiment l’idée que l’on se fait de la Mongolie! Ca a l’air magnifique ces immensités, et le ciel! Il manque juste Djengis Khan!

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