Bangkok
15h15 atterrissage à Bangkok. La dernière fois, c’était il y a plus de 10 ans. Des odeurs familières réveillent des souvenirs lointains lorsque je pénètre dans l’aéroport. J’arrive pas à y croire, je vais enfin rencontrer les Déraillés !
Ils sont bien au rendez-vous. je suis un peu déçu, je les imaginais plus grands… mais ils sont super sympas : vachement accessibles, très humbles : ils m’ont tout suite mis à l’aise!
Bangkok, c’est de la science-fiction quand on débarque des montagnes vosgiennes. Des grattes-ciel recouvrent toute la surface à perte de vue. Des flux de véhicules allant du rose bonbon au bleu électrique alimentent sans interruption les artères de la mégapole à l’horizontale comme à la verticale. C’est vertigineux.
Et puis c’est le bain de foule pour attraper le métro aérien dans une atmosphère étouffante et moite chargée d’odeurs plus ou moins tolérables. Ah oui : le sourire thailandais ! C’est pas une légende. Ils ont le sourire facile. Les hommes, les femmes, les enfants… on reçoit un sourire, on sourit en retour et on nous sourit de plus belle ! Echanges silencieux qui vont droit au coeur. Et c’est gratuit.
Lorsque vient la question existentielle : « on fait quoi ? » je contacte Laurent que je n’ai pas revu depuis son expatriation en Thailande il y a plus de 10 ans. Chouette retrouvaille : on le harcèle de questions. Ils nous emmènent boire un verre dans les coins prisés des Bangkokois. On a passé 2 jours inoubliables à arpenter les quartiers cosmopolites que propose cette jungle urbaine.
Pour ma part j’y resterais volontiers une semaine entière, voire 15 jours, voire pour toujours…
mais bon, je suis ici pour réaliser mon rêve : vivre l’aventure Déraillés… et l’heure du baptème approche ! C’est le moment de prouver si je suis apte à relever le défi. J’ai le trac. J’ai peur de ne pas être à la hauteur. La première épreuve n’est pas des plus faciles : rejoindre la gare centrale pour prendre le train de nuit qui nous emmènera à Surathani. Une traversée de Bangkok by night où la moindre hésitation est fatale dans le torrent tumultueux des moteurs de la capitale.
Après avoir traversé 3 rond-point-de-la-mort et 5 ou 6 échangeurs critiques, on constate qu’on est revenu au point de départ. Jérémy fait moins le malin. On finit quand même par arriver à temps à la gare.
On laisse les néons de Bangkok derrière nous tandis que je réalise petit à petit que je fais désormais partie de la famille Déraillés. J’ai le sentiment d’avoir enfin trouvé ma voie. Lorsqu’on embrasse la Voie Dérailliste, la tradition veut que le nouvel adepte reçoive un nouveau nom. Mes ainés sont en pourparler pour le moment.
Sacré Captain Paddock ah ah farceur on dirait que c’est » » vécu sais tu qu’on organise le rallye des radioamateur de Luce et que la derniere etape se termine chez toi ?
je vais te mitonner une joli petite police d’asurance pour ton rapatriement