C’EST QUI ? Les déraillés, c’est 2 amoureux qui décident de faire une parenthèse dans la vie et pédaler à leur rythme pour découvrir la culture asiatique. Esther Leroux Elle est aujourd’hui kinésithérapeute à Belle île en mer, passionnée par la nature, son métier, curieuse de découvrir d’autres façon de vivre. Ce voyage est, Lire la suite
Après un arrêt de 14h a l’aéroport de Séoul qui se sont avérées très agréables (douches,sofa design pour la nuit,fauteuils massants et internet très haut débit , nous voilà arrivé à Ulan Baatar. Nous enfourchons nos vélos rapidement car nous ne les avions emballer que sommairement et surtout nous ne les avions pas démontés.
Il fait beau et nous distinguons la ville a l’horizon.nous pouvons d’ores et déjà nous faire une idée du paysage car même si la ville est grande, les steppes sont visibles sur des kilomètres. Nous sommes frappés par le calme qui règne sur la route comparé au Nepal. On dirait qu’il n’y a personne alors que nous roulons sur un grand axe. Nous approchons de la ville et percevons nos premières yourtes. Les quartiers périphériques sont composés de tours ainsi que de petites propriétés avec des maisons (gers) en bois de récupération et de yourtes. Le centre ville lui est partagé entre de vieux bâtiments en béton sans âge et de grands buildings récents. Nous arrivons sur la place Genghis khan ou de grandes statues à la gloire de ce célèbre guerrier trônent. Nous sommes acceuillis par un cycliste trop content de nous voir.
Il est sourd mais finalement ce n’est pas plus compliqué de communiquer qu’avec un mongole qui ne parle pas anglais. On va avoir un petit problème en tout cas, c’est le cyrillique. Après une petite frayeur au distributeur, on retrouve notre pote sourd a vélo qui nous lâche plus et on va boire un coup. Premiers bouts de mouton pour moi, noyé dans le ketchup gloups.
On retourne à notre guest house où on rencontre 2 couples de francais qui viennent de faire le transiberien. On papote et nous atteignons finalement notre record il est 2h du mat Oh les oufs !!!!!! Allez au lit demain on visite la ville.
Voilà le Népal c’est fini.
Le point en quelques chiffres :
– 51 jours
– 950km à vélo
– 76h de pédalage
– + de 250 Km de randonnée
– 30Km en bus
– 5 secousses sismiques ressenties
– le dénivelé positif, on a préféré l’oublier
– 2000 dollars récoltés grâce à vous
– 3 nuits en tente
– 32 randonneurs croisés dans l’ Annapurna
– une centaine dhal baat mangés
– des centaines de black tea ( no chini no dudh : sans lait, sans sucre)
-des milliers de klaxons
– des milliers de bye bye des enfants sur le bord des routes
– 42°c sur la route
– -5°c dans les montagnes
– 3 soirées après 22h
– 40 réveils avant 6h
Ce que nous avons aimé : la gentillesse des Népalais, la culture, les sourires, la nourriture et en particulier le daal baht et les momos, les paysages, le calme des montagnes, la présence des moines bouddhistes , les enfants ( petite pensée pour Azul et Beyveg ), People helping people, les guests houses.
Ce que nous avons moins aimé : les klaxons, le prix de la bière et du café, les gens qui parlent anglais par yes et I don’t know, le tremblement de terre, le thé salé mais on va en boire en Mongolie, l’électricité et internet en mode inconstant, la pollution de l’air et les déchets partout, les « bye bye » hurlés par les enfants sur la route , la difficulté de trouver un endroit pour camper.
Le retour à Kathmandou ne se fait pas sans peine. La chaleur monte, la mousson arrive dans un mois. Nous croisons beaucoup de camions qui oublient que les cyclistes ont eux aussi un organe interne : le tympan.
Nous croisons de plus en plus de tentes avec des réfugiés des montagnes. L’aide a du mal à parvenir aux villages donc les victimes du tremblement de terre se rapprochent des axes principaux. Cette photo est prise avant le retour à Kathmandou.
Un sentiment étrange m’envahit à ce constat, la réalité du tremblement de terre, les condtions précaires auxquelles les sans abris doivent faire face. Il faut pourtant continuer : se lever , aller chercher de l’eau reconstruire sa maison.
Les Népalais vivent dans des conditions difficiles. En effet les habitations situés au bord des routes supportent ce bruits de klaxons jour et nuit et la pollution des camions ( on parle beaucoup des klaxons mais je vous assure que c’est insupportable , en France c ‘est interdit, c est peut être pour ça, on n’est pas habitué).
Il faut aller chercher l’eau à la source, se laver au bord de la route, les conditions d’hygiène sont précaires (pas de ramassage de poubelles par exemple), les routes sont remplies de nids de poule.
L’électricité est inconstante et pourtant ils ont largement de quoi couvrir tout le pays avec les montagnes . Pourtant elle est produite au Népal et revendue en Inde et ensuite les Indiens revendent l’electricité aux Népalais. Euh c’est bizarre non ? Pas facile pour eux d’être tout petit et de se situer entre l’Inde et la Chine.
Un petit mot également sur la condition de la femme : en quelques mots elle fait TOUT !
Nous ne pouvons juger ce fonctionnement et cette corruption mais nous réalisons la chance que nous avons de vivre en France.
J’admire ce peuple qui vit pour la plupart au jour le jour et qui reste calme et souriant. Nous n’avons vu aucune personne hausser le ton. Ils ont une force qui, il me semble leur sert à supporter beaucoup de choses comme un tremblement de terre.
Nous terminons ce voyage en passant nos 3 derniers jours à Boddhanath là où notre séjour a commencé.
Ici, les prières ne cessent d’être récitées jour et nuit autour du Stuppa. Un climat bienveillant y règne et on entend les malas s’égrener, les mantras récités du bout des lèvres par les moines et les trompettes sonner toute la journée par les différents monastères autour.
Au Revoir le Népal
Bonjour la Mongolie ( avec une escale de 14h au super extra aéroport de Séoul ). Nous avons renoncé à passer par le Tibet étant donné l’état des routes post tremblement de terre et difficulté de l’obtention du visa.
Comme à nos habitudes, nous enfourchons nos vélos à l’aube pour éviter la chaleur. C’est un plaisir de pédaler (surtout que c’est de la descente au départ) et de contempler le décor défiler sous nos yeux.10, 20, 30, 40 km que nous faisons sans difficultés et puis ça remonte , ça redescend et ça monte dur pour passer une montagne avant la ville de Dumre. Pause coca obligé au sommet. Pendant la montée certaines interrogations viennent m’interpeller : Qu’est ce que je fais à m’épuiser dans des côtes alors que je pourrais être à Belle île peinard … tiens la maison me manque ! Nous arrivons à Dumre et bifurquons vers Bandipur, détour conseillé par nos copains belges. Lire la suite…
La ville est très différente des autres endroits que nous avons traversés au Népal. En un mot, le tourisme est la principale activité. On compte un nombre incalculable d’hôtels et guests houses pour tous les prix et autant de restaurants et autres bars de nuits. La ville est bordée par le lac « Phewa » Il fait bon s’y balader au couché du soleil. Le quartier touristique borde ce lac et l’on s’y repère par rapport à celui-ci : dawn side la partie basse et North side, la partie appréciée des « hippies » et autre amateurs de techno trance car les logements et restaurants sont très accessible. Une stupa de la paix surplombe la vallée, elle a été construite par l’organisation « les japonais pour la paix » qui a pour but de promouvoir la paix dans le monde. Cette organisation a érigé de nombreuses Stupa dans le monde et notamment la Stupa de Lumbini. Nous nous sommes lever à l’aube pour assister au lever du soleil et admirer la vue sur la chaine de l’Himalaya. Dans un premier temps, nous avons apprécié cette ville car elle a quelque chose d’européen mais lors de notre retour des montagnes ,il nous tardait de la quitter. Nous avions envi de quelque chose de plus authentique.
Esther vend des bananes à Pokkhara !! ( beaucoup plus ergonomique la sangle sur le front !
Merci pour vos messages !