En route vers le sud : du Chitlang à Hetauda
Réveil matinal avec une vue sur la vallée du Chitlang et un concert d’oiseaux . La balade est super, c’est la plus jolie partie que l’on ai faite.
On a l’impression d’être dans les montagnes françaises : les ruisseaux et les forêts de pin. Nous ne sommes jamais seuls sur la route, les népalais marchent beaucoup entre les étudiants qui vont en cours, les femmes qui travaillent aux champs ,les bergers et leurs troupeaux et les enfants qui sont en vacances.
Nous roulons à travers le Chitlang qui n’est pas un village mais une communauté comme m’a dit un Népalais.
Les gens ont l’air prospère tous les champs sont verts et il y a de multiples cultures : riz,mais,oranges,blé et bananes. Tout ceci est dû à la présence de l’eau de ruissellement de la montagne.Après cette charmante vallée, nous arrivons devant le lac de Kulekhani. Un lac artificiel qui sert à la production d’électricité. On y trouve des élevages de poissons et des pêcheurs.
Tous les villages alentours vivent au rythme de la pêche.L’envie nous prends de réitérer notre expérience de camping de la veille devant cette étendue d’eau au milieu des montagnes parsemées de pins. Nous avons finalement trouvé un petit coin de paradis près du terrain de foot du coin. Après avoir fait une lessive, nous apercevons des nuages noirs au loin. Le temps de monter notre tente et les premières gouttes arrivent.
Finalement c’est un orage comme nous n’en avions jamais vu avec des éclairs assourdissant qui se trouve au dessus de notre tête. Malgré la pluie incessante, nous avons quand même dormi au sec et le matin, le soleil était revenu pour faire sécher notre tente.
Nous quittons le lac de Kulekhani sans plus aucune provision.Après quelques kilomètres, nous prenons place dans un petit restaurant local pour notre daal bhât matinal. Après le petit dèj, nous approchons du fameux barrage hydroélectrique. Christophe dont on vous parlais précédemment nous a indiqué que ça descendait jusqu’à notre village étape Hetauda. Nous partons rassurés à fond les ballons dans la descente. Arrive une bifurcation, nous demandons donc notre chemin. Que ce dresse t’il devant nous ? Un mur, 10 Km de côte que nous parvenons à monter non sans mal en 1H30.Sans le Daal bhât power ça aurait été impossible.Comme nous n’avons aucune idée des distances et de ce que nous allons trouver sur notre route, le planning est fait à l’arrache et l’ascension se fait sur les coups de midi pour le plus grand bonheur de nos genoux et avant-bras qui rougissent à vue d’oeil.
Viens finalement la descente tant attendue. 25Km de descente le long des cultures de carottes et de la rivière où l’on voit toutes sortes de choses les enfants qui se baignent, les mamans qui font la lessive,les tracteurs pourris qui viennent chercher du sable pour les constructions et les vaches qui paissent paisiblement les pattes dans l’eau. Il est 16h et nous arrivons dans notre petit bungalow pour se protéger du soleil et se reposer.
de retour de Belle Ile nous avons pu constater combien votre « célébrité » va croissant ,mon grand frère Patrick m’ a demandé de tes nouvelles et, pour une fois j’ai pu signer des autographe en me promenant avec ma pancarte : ‘Esther c’est MON poussin » !!A quand la statue érigée sur la place de Sauzon? Mais Esther tu manques à ta patientèle qui voudrait bien retrouver bientôt leur « kiné » préférée . Vos paysages sont fabuleux et cette nuit d’orage a du être inoubliable ce blog est superbe
Salut les jeunes, contents effectivement de vous savoir en pleine forme…. Avec les images que nous voyons dans la boîte à troubadours, l’ambassade cherche à recenser tous les ressortissants bellilois… euh non breton, français quoi.. et elle a beaucoup de mal ! Bonne route, bises de Brest même !
Salut les cocos, nous avons eu une belle frayeur pour vous a cause du séisme… Xav’ nous a rassurés après avoir su via Fesse-de-bouc que vous étiez, vous et vos vélos, intacts. Vos mollets ont-ils déjà doublé ? Pensons bien à vous, super trip, mettez-vous en jusque-là, plein le coeur et les mirettes !
Bisous et bon courage pour les routes boueuses et les pentes d’enfer (l’avenue des Gobelins et la rue Claude Bernard suffisent à mon bonheur cycliste quotidien, mais j’aimerais quand même mieux respirer votre air que celui de Paname !!!)
Merci pour vos bonnes nouvelles. merci de nous permettre de profiter de votre voyage. Bon pédale. A bientôt. Bises.fcoise
C’est dingue, vu ce que les médias nous montrent du Népal , on dirait que vous n’y êtes pas! Tant mieux si ça roule (pédale en l’occurrence), pleins de gros bisous, prenez soin de vous.