Le nord du Vietnam
Dimanche 02 Août
Aujourd’hui « les déraillés » sont au Vietnam. Nous avons eu quelques complications car nous avons dépassé notre visa chinois d’un jour OUPS !!! c’est dommage on dormait juste à côté et on a hésité à passer hier. Le seul militaire de l’immigration qui parle anglais nous donne un avertissement oral. D’accord on le fera plus.
Passage de la frontière :
Nous avons 65 km à parcourir pour rallier Bac Ha. Ce village est réputé dans tout le pays pour son marché qui à lieu le dimanche.
Nous roulons sur du plat et nous nous réjouissons « et si c’était tout le temps comme ça au Vietnam ? ». On aurait peut être dû tenir notre langue car une montagne se dresse devant nous et l’ascension de 15km à 10 % ne nous a pas épargné. Le paysage est tropical et humide.
C’est sous la pluie que nous gravirons cette difficulté et nous croisons des scooters lourdement chargés qui descendent de la ville. L’un d’entre eux prends pitié d’Esther et lui offre son pancho.
Arrivés à la terrasse d’un café, nous croisons des Français ( ça faisait longtemps) qui nous apprennent que nous sommes dimanche et pas samedi donc on a gravi la colline pour en redescendre sans voir ce fameux marché, loupé pour « les déraillés »( on reste persuadé qu’il a lieu tous les jours ) . On verra demain mais le temps est maussade ici dans le nord du Vietnam et il serait préférable de rejoindre la côte pour pourquoi pas s’offrir quelques jours de vacances ( hihi) à la plage voir même un peu de plongée.
Lundi 03 Août
Rapide coup d’oeil à la ville : définitivement, nous avons loupé le marché. La pluie tombe et nous quittons Bac hà ravis de commencer par cette fameuse descente.
La journée s’annonce rude car la pluie tombe déjà.
Nous roulerons 95 km dans la montagne et on comprends pourquoi la végétation est si opulente : On nage presque jusqu’à Lang Pho Rang .
L’ambiance semble plus paisible qu’en Chine, on trouve beaucoup d’endroits pour se restaurer et manger : surprise des nouilles et du riz : com (riz) pho ( nouilles). Et à chaque restaurants il y a un endroit ou » chiler » avec du thé vert et un joli service à thé et du tabac à volonté et une pipe à eau.
L’épicerie du village fait également hôtel et on dort au milieu des cartons de noodles. La pluie nous a épuisée. Le voisin tient un petit restaurant, il est ravi de nous avoir chez lui et parle un tout petit peu français. Les nems sont délicieux.
Mardi 04 Août
Il pleut toujours. Nous enfilons nos vêtements mouillés qui commencent à sentir fort. La pluie à raison de nous. Nous décidons d’aller jusqu’à Yen Bai (75km) et d’y prendre un transport en commun jusqu’à Hanoi. Le coeur n’y est plus et la route est « casse pattes » mais la perspective d’atteindre Hanoi nous enchante.
Le paysage reste mystique avec l’humidité
Je prends contacte avec notre hôte Guillaume rencontré il y à 3 ans à la compagnie du Ponant. Finalement, Yen Bai arrive plus tôt que prévu et en cherchant un bus on tombe sur un train.
Celui-ci est certes très lent ( 6h pour 180 km) mais le charme du train et la proximité qu’il procure nous satisfait. Heureusement Guillaume nous attend tout près de la gare car il fait nuit pour nos premiers pas à Hanoi.
J’adore l’ambiance qui se dégage du récit et des photos, quel charme!