Cette première vraie journée à Myanmar fût bien remplie. Nous commençons par une ballade à vélo autour du Palais Royal.

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Le palais royal

Des dizaines de pick-ups remplies de personnes costumées circulent dans la rue principale. En fait c’est un garçon qui va devenir novice ( jeune moine) et c’est une fête qui coûte très cher pour la famille car ils invitent des centaines de personnes.

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La visite du marché est évidemment incontournable. Vanneries, casseroles, jouets, fruits, légumes, feuilles de bétel, pâtisseries, tissus sont présents sur les étalages.

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Mandalay

Il y a des temples à tous les coins de rue, les moines sont en rouge et jaune safran alors que les nonnes sont en blanc ou roses. Tout le monde est maquillé avec du  «Tanaka » et je trouve ça plutôt joli . C’est de l’écorce en poudre. Ils utilisent ce maquillage pour se proteger du soleil et avoir une jolie peau.

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les « pickles »

Nous apercevons un attroupement autour d’un charmeur de serpent : Cobra, pythons et crotales sont dans des petites boîtes qu’il manipule avec une cymbale , un bâton et un foulard rouge, les enfants sont très intrigués et nous aussi.

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Le charmeur de serpent

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Après avoir à nouveau profité des joies de la conduite sur le périphérique de Bangkok, nous voilà à l’aéroport Don Mueang.

Démontage des vélos et check-in ( on ne pèse pas nos montures ouf !) nous sommes dans le bus avec un grand groupe de musulmans Birmans. L’ambiance du pays se fait sentir : Tous les hommes sont habillés de « longis » (habit traditionnel) et portent une petite calotte, les femmes sont pour la plupart voilées. Ils transportent chacun au moins 4 bagages à main : je vous laisse imaginer le bordel pour les hôtesses de l’air. Tout le monde nous sourit, ça braille,ça rigole.

Le vol dure 1h30 environ entre Bangkok et Mandalay. Nous atterrissons au milieu des champs et des stupas dorés sur, il me semble, une des seules piste de l’aéroport international. Des centaines de gens sont collés aux vitres. Les familles entières sont là pour accueillir leurs proche et pique-niquent sur des tapis dans l’aéroport. RIMG4462Je sors avec les vélos encore démontés dans une foule surprise et amusée de mes bagages. Chacun y va de son coup de main demande de me faire de la place, moi je pousse et je joue de ma sonnette pour ne pas paraître trop relou et les pousser. Lorsque je trouve enfin un coin pour remonter les biclous, les gens s’agglutinent autour de moi et ce n’est pas moins d’une centaine de personnes qui assistera et m’assistera au remontage. Je suis assez content de voir que les gens s’intéressent aux vélos mais quelque peu effrayé au milieu de tout ce monde que je ne connais pas et avec qui je me contente d’échanger des gestes. J’ai peur qu’Esther ne me voit pas, elle mettra du temps à me retrouver, elle rigole bien en me voyant.

WP_20151029_005Sur la route l »ambiance est bien différente de Bangkok, nous sommes sur une vieille piste goudronnée au milieu de champs. Quelques flèches dorées ici et là mais pas beaucoup de véhicules. Tout le monde nous salue et les bras se lèvent depuis les petits taxis locaux. Les volants sont à droite et on conduit à droite donc nous sommes tout près des conducteurs qui partagent leurs sourires. La route est tachée de rouge, c’est le jus de bétel que les gens crachent à tout va. Ici hommes et femmes mâchent cette feuille toute la journée. Cela rend les dents rouges puis noires. WP_20151029_011Nous passons près de villages bidonvilles à la périphérie de Mandalay. Lire la suite…

Voilà la Thaïlande est derrière nous..

Le point en quelques chiffres :

– 22 jours
– 1100km à vélo
– 70h sur la selle
– 5 jours de marche dont 2 au Kao Yai National park
– 40 km en Scooter
– 5 nuits à Bangkok
– 2 nuits en camping ( trop chaud)
– 7 jours sur la péninsule indochinoise
– 3 jours à Chiang Maï dont 2 dans la jungle
– 49°c sur la route
– 15°c dans les hauteurs de Chiang Maï
– 22 plats de nouilles
– 22 plats de riz

Ce que nous avons aimé : Bangkok «  la ville cosmopolite », la mixité religieuse, la foule , l’ambiance explosive, la street food, le métro aérien, les néons, le 7eleven, le quartier Silom, les grattes ciels, le bateau bus sur la rivière de Cha Phraya. La tolerance , l’accessibilité , le sourire et la sympathie des Thaï.
Le Tom Ka Khai (poulet coco), le curry vert, le pad thai, le sticky rice à la mangue, les cocos fraiches.
Les ruines d’Ayuthaya, les hauteurs de Chiang mai et les villages Karen, les pitons rocheux dans la mer d’Andaman. Les rassemblements de cyclistes pour l’anniversaire de la famille royale, le train de nuit, les lady boys, la jungle , les empruntes et traces d’animaux sauvages..

Ce que nous avons moins aimé : le périphérique à vélo, le tourisme de masse à Kao San Road et dans la partie sud, les salons de massage à la chaîne et le « tout est fait pour le tourisme », la similarité avec l’occident, les nuits en bus.

 Bangkok nous attend à nouveau pour une journée de transit avant de reprendre le bus en direction du Nord avec Laurent le pote de Siegfried qu il n avait pas vu depuis 10 ans .

Nous avons trouvé un petit circuit velo à travers les quartiers vivants de la capitale Thaïlandaise. Cette randonnée est proposée par plusieurs compagnie de location de vélos. On va essayer de le faire sans l’aide d’un guide market flower Après une tentative infructueuse pour monter sur le pont-autoroute Rama VIII, nous aperçevons « Grasshopper bike » dont je vous parlais précédemment et nous décidons de les pister. Cela nous permet de traverser le pont. Nous les perdons rapidement mais ce n’est que partie remise et on les retrouve près des barges royales :  Ce sont de bateaux traditionnels sculptés et peints couleur or, rouge et vert.RIMG4242

La visite continue avec le Wat Arun, Wat Rat burana et le marché aux fleurs.

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Ouf on a réussi à monter dans le train. La virée de nuit à Bangkok nous a donné bien chaud mais ils ont pensé à tout car dans les minuscules toilettes à la turque, il y a un pommeau de douche. Après ma sortie fraîcheur c’est au tour de siegfried. Le train démarre ( moins facile pour tenir en équilibre ), il n’avait pas vu que la douche ne fonctionnait pas alors qu’il avait entrepris de se raser. Résultat : au bout de 20 minutes il ressort torse nu l’air hagard avec de la mousse à raser sur le menton :  » je comprends pas il n’y a pas d’eau ». Fou rire ça commence bien la virée.

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depart vers le sud

Une jolie serveuse enfin un rugbyman déguisé en fille avec des barrettes à fleurs nous propose le menu pour le souper.

La nuit est bercée par le bruit du train, et de ma fenêtre je peux voir le lever du soleil. Croyant que Sorathani est le terminus je pars prendre une douchette et me changer dans ma tenue de cycliste. Une fois nue et savonnée j’entends sieg et chouch me crier « on est à sorathani « . Je vous laisse imaginer la suite sachant que j’ai réussi à me retrouver changée sur le bord du quai avec toutes nos affaires.

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« musique de Rokky »

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