3 pass sont possibles pour visiter Angkor : 1, 3, 7 jours. D’après les bons conseils de Lulu travel, les déraillés optent pour le pass 3jours. Celui-ci nous permettra de prendre notre temps et de faire des pauses entre les jours de visites.

Pour vous les followers : Angkor est un site archéologique classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO, c’est un ensemble de ruines qui fut une des capitales de L’empire khmer du 9^e au 15^e siècle.

Celui-ci est situé dans une grande forêt en bordure de la ville de Siem Reap. J’ai appris par notre lonely planet qu’à son apogée cette capitale comprenait plus d’ un million de personnes alors que seulement 50000 personnes vivaient à Londres.

Nous partons de bonne heure pour démarrer notre 1 er jour de visite avec Iris une néerlandaise voyageant seule. La ballade à vélo dans la forêt pour arriver devant le grand Angkor Vat est agréable. Il y a énormément de monde , des tuks tuks, des cars, des mini vans mais pas beaucoup de vélos alors que c’est plat… Nous avons déterminé un plan pour ne pas s’épuiser et éviter les masses touristiques.

Le 1 er site Bayon est un temple bouddhiste.

L’arrivée par la porte principale est très impressionnante. Malgré la foule , nous sommes enchantés par ce décor. Je ne réalisais pas la grandeur , je suis émue par ce site et Jeremy qui adore les ruines est aux anges.

Nous continuons notre tour en arpentant les sentiers et nous finissons par 2 temples plus excentrés au Nord: Preah Khan et Neak Pean .

Le lieu est beaucoup plus calme et nous en profitons pour les admirer en silence, ressentir la valeur de ces pierres et imaginer ce que cela pouvait être au 9 e siècle.

Cette première journée est un enchantement et nous préférons garder de l’énergie pour les autres jours.

Quelques nonnes distribuent des petits bracelets à l’ombre des pierres.

 Après 45km entre les visites et la route sous 40°c, les déraillés vont se reposer dans la piscine de la guest house.

Cependant lorsqu’on sort du site, la ville fait contraste :

Sieam Reap est la ville en bordure du site et accueille plus de 3 millions de personnes par an qui comme nous visitent les temples. L’impact de ce flux est difficile à gérer tant au niveau de la pollution, du logement et de la restauration.

En bref, c’est une usine à touristes et cela contraste avec la beauté du site. Le soir dans la rue principale, la musique est à fond, les bars marchent à plein régime, les salons de massages pullulent et c’est à celui qui proposera le massage le moins cher, les vendeurs de souvenirs et les chauffeurs de Tuk Tuk nous appelent toutes les 30 secondes. Cela m’interpelle, me questionne sur le tourisme asiatique. C’est la première fois dans le voyage que nous passons dans ce genre de rues où les gens se « gavent » . Il paraît que Bangkok est comme ça ( dans certains quartiers) mais ce qui m’intrigue c’est pourquoi à Angkor ?

De plus c’est ici que nous rencontrons le plus de mendicité entre les enfants et les handicapés mutilés par les mines. Monique notre voisine de chambre fait du bénévolat dans une ONG et prépare des repas pour les enfants déshérites de Sieam Reap, son témoignage est frappant sur la misère qu’il peut régner et qui est bien camouflé par toutes les attractions touristiques proposés.

Néanmoins je tiens à préciser que les Cambodgiens restent dans ce climat de foule toujours très souriants, gentils, patients et nous ne pouvons qu’être admiratifs.

Le deuxième jour sera sans visite  : Jeremy fait un cours de cuisine pour savoir comment préparer le fameux Amok et faire des rouleaux de printemps. Pour ma part c’est yoga et c’est le meilleur cours pris depuis le début du voyage ( j’essaye d’en faire dans chaque pays), le prof est indien et nous propose un cours de 1h45 pour 3 personnes. Je suis courbaturée de partout mais bien sûr RELAX !!

3^e jour

Aujourd’hui c’est lever et coucher de soleil à Angkor.

Levée 4h30, on enfourche les vélos en prenant un malin plaisir à dépasser les Tuk Tuks sur la route. On pensait être peu nombreux mais plus on avance et plus on croise de cars et de minis vans. Cela n’enlève pas la magie du levée de soleil sur le grand temple d’Angkor Vat.

Nous retrouvons Iris au petit déjeuner qui elle est partie à 3h30 ne sachant pas à quelle heure le soleil se lève et donc a flippé dans la nuit en attendant que les touristes arrivent. Nous visitons un petit temple où nous sommes tout seuls.

Cela suffira pour ce matin , il nous faut garder de l’engouement pour le coucher de soleil alors je retourne yogater et Jeremy a du travail sur le blog des déraillés

Après un break nous repartons en fin d’après midi aux temples de Banteay Kdei et Ta prohnm .

 L’horaire est parfaite, la lumière décline et la quiétude de la fin d’après midi règne sur le site.

Coup de coeur pour le temple de Ta Prohnm ou la nature se fond dans l’architecture .

La tombée de la nuit nous surprend et les gardes nous demandent de partir, c’est un peu frustrant alors on décide de rester une journée de plus pour profiter des temples.

Dimanche 27 Septembre

Nous avons donc quitté Phnom Penh pour aller à Battambang au Nord-Ouest du pays.

Nous redoutions un peu notre départ après le régime ( bière, moto, canapé ..)  adopté ces derniers jours mais les sensations reviennent vite. Nous démarrons très tôt et devons réveiller notre hôte pour lui dire au revoir. La capitale au petit matin et le boulevard Monivong est plus agréable à arpenter qu’en pleine heure de pointe. Nous nous perdons dans les ruelles près de l’autoroute 5 et découvrons pour le petit déjeuner un petit marché où l’odeur du poisson et des abats ne nous arrêtent pas.

Je profite de ces 3 jours de lignes droites sur cet autoroute en carton pour faire un point non négligeable sur les véhicules croisés sur notre chemin au Cambodge.

-Le motoculteur tractant une remorque « bus local » contenant du matériel et des gens ( 20-30pers) et tout ce monde nous fait des grands sourires.

-Les scooters attelés d’une remorque transportant tantôt un cochon,tantôt une vache (mort ou vivant)

– Le « VIP bus » camionnette lancée à fond qui klaxonne pour prévenir de son arrivée mais qui ne fera pas d’écart pour t’éviter. Tout ça coffre ouvert pour être chargé comme il faut et des fois des mecs sur le toit.

– Les scooters qui déboulent sur la route sans regarder souvent avec trois personnes à bord

– Les pick-up chargés de 8 Scooters à moitié attachés ; à moitié hors de la remorque.

– Les pick-up boucherie avec des dizaines de poulets et canards accrochés par les pattes, morts évidemment qui roule très vite pour ne pas couper la chaine du «  froid »

– Les bus qui se comportent comme les VIP mais en plus gros.

Tout ça avec des enfants, des vaches, des poules et des vieux qui marchent le long des routes et les déraillés qui pédalent.

La route au Cambodge est pour l’instant la plus dangereuse que nous ayons emprunté. Lire la suite…

Avant de partir vers le Sud du Cambodge nous profitons de Phnom Penh avec nos amis Lulu et Julien. Ils habitent dans une ruelle juste devant le célèbre marché russe où on trouve de tout: des nouilles, des tailleurs, des cocos fraîches, des chaussures etc .. Le soir nous découvrons les bars dont les plans ont été crée par notre hôte designer. « amour voyou » http://amourvoyou.com/

Le 1 er jour nous partons faire un tour sur le Mekong à bord d’un bateau de croisière en bois avec les professeurs du lycée français où nous discutons du quotidien des expatriés au Cambodge  autour d’un buffet. Et le soir concert reggae dans une ancienne maison coloniale . Les débuts à Phnom Pen sont plutôt sympathiques.

Le lendemain nous visitons le musée du génocide des Khmers rouges mais je ne souhaite pas vous montrer de photos, ni parler des détails car cette visite était bouleversante.

Les khmers rouges ont débarqué en juin 1975 à Phnom Penh en tant que « libérateurs de la ville » et le jour suivant la ville était évacuée. L’enfer a duré  4 ans  où 20 % de la population fut tué, la culture détruite et le peuple traumatisé. La deuxième partie de journée est plus légère: piscine et visa pour la Birmanie où nous serons dans un mois et demi.

Nous prenons du plaisir à se relaxer chez nos copains, à cuisiner et papoter sur les projets futurs de chacun

Lulu nous concocte un programme parfait pour les vacances:

Vive « lulu travel »

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Samedi 14 septembre.

C’est grasse mat’ pour les déraillés car le premier bateau est à 8h ( enfin 8h30 heure locale), il ne nous reste plus que 25km à parcourir avant la frontière. Il y a un petit détour pour une magnifique cascade selon les dires mais arrivés devant, c’est 6 euros alors tant pis pour la cascade.

A la frontière, les gentils douaniers laotiens nous demandent 2 dollars pour poser le tampon de sortie. On nous l’avait pas encore fait celle là mais il n’y a pas d’autres solutions sinon les autorités du Cambodge ne peuvent pas valider le visa . Merci l’abus de pouvoir !

Notre programme est de pédaler jusqu’à la prochaine ville à 60km et de voir ensuite selon notre forme si on croise des guests houses sur la route. Le temps est comme à la maison (gris et pluie fine), il n’y a rien à regarder à part de la forêt dévasté et quelques petites huttes donc l’ambiance est un peu tristoune.

Il semblerait que cela soit un réel problème ici la déforestation mais ils ont l’air très pauvres et sans ressources alors nous constatons, observons et évitons de juger. Malheureusement, les enfants ne disent plus gentiment « Sabaidee » comme au Laos mais crient « Hello » sans vouloir vraiment dire bonjour.

Premier café au Cambodge

Sur la route, on croise Rob un cyclotouriste américain et nous rassure sur l’état de la route car en ce moment, la route (autoroute cambodgienne) est parsemée de nids de poules et de cailloux. Nous arrivons à Stung treng et cela suffira pour aujourd’hui.

En effet ça ne fait pas rêver ..

On trouve une joli chambre avec les murs jaunis , les draps douteux et sans fenêtres hmmm. Le nord n’est pas un lieu touristique donc il faudra pédaler fort pour pouvoir faire étape dans les 2 villes précédents Phnom Pen

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