15h15 atterrissage à Bangkok. La dernière fois, c’était il y a plus de 10 ans. Des odeurs familières réveillent des souvenirs lointains lorsque je pénètre dans l’aéroport. J’arrive pas à y croire, je vais enfin rencontrer les Déraillés !

Ils sont bien au rendez-vous. je suis un peu déçu, je les imaginais plus grands… mais ils sont super sympas : vachement accessibles, très humbles : ils m’ont tout suite mis à l’aise!

Bangkok, c’est de la science-fiction quand on débarque des montagnes vosgiennes. Des grattes-ciel recouvrent toute la surface à perte de vue. Des flux de véhicules allant du rose bonbon au bleu électrique alimentent sans interruption les artères de la mégapole à l’horizontale comme à la verticale. C’est vertigineux.

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20151016_164527Et puis c’est le bain de foule pour attraper le métro aérien dans une atmosphère étouffante et moite chargée d’odeurs plus ou moins tolérables. Ah oui : le sourire thailandais ! C’est pas une légende. Ils ont le sourire facile. Les hommes, les femmes, les enfants… on reçoit un sourire, on sourit en retour et on nous sourit de plus belle ! Echanges silencieux qui vont droit au coeur. Et c’est gratuit.

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Après une bonne nuit dans un motel sur le bord de l’autoroute, c’est reparti pour effectuer les derniers kilomètres qui nous amènerons à la ville d’Ayuthaya.RIMG3894

La ville est une île bordée de 3 rivières. Nous apercevons déjà quelques flèches de temple.

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Nous partirons demain visiter la ville à vélo en attendant, c’est repos pour les déraillés. Les 100 km d’aujourd’hui combinés à la chaleur et les maux d’intestins d’Esther nous ont séché.

Après l’installation dans la plus grande et la moins chère des guests  s (200 bhat-5€), nous allons jeter un oeil au marché de nuit musulman où 180 plats sont proposés. Nous nous délecterons de plusieurs sortes de « Sticky rice » en dessert.

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Ce matin, j’ai donc compris pourquoi nous ne faisions plus de camping depuis notre arrivée en Asie du Sud est :

1 : l’attaque de moustique quand tu t’apprêtes à manger ton bol de riz , tu finis sous la moustiquaire .

2 : la chaleur humide qui bien que tu sois nu et que tu ne bouges pas , tu fonds.

3:l’orage où tu penses que chaque éclair tombe à 30 cm de ta tente, j’ai compté l’écart entre l’éclair et le son et il y en avait pas.

Aujourd’hui , il faut monter 30km pour atteindre le centre du Kao Yai National Park.

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Malgré notre entraînement quotidien, la pente est douce mais nos jambes avaient perdu l’habitude de grimper.

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Voilà le Cambodge est derrière nous..

Le point en quelques chiffres :

– 22 jours

– 1050km à vélo

– 1050km de plat

– 65h de pédalage

– 20 Km de ferry local

– 200Km en Scooter

– 6 nuits chez notre copine Lulu

– pas de camping ( trop chaud ou trop de pluie)

– 3 jours de visites aux temples d’Angkor

-2 jours à la plage de Kep

– 4 traversées du Mékong en barque

– 51°c sur la route

– 12°c sur le massif de Boccor

Ce que nous avons aimé : le Sourire et la gentillesse des Cambodgiens,les marchés, les sauterelles,, le Amok, le curry vert et le sticky rice et dérivés, les cocos fraîches, le roi gai, les villages flottants, les champs de poivre et les marais salants, le Mékong et le Tonle sap, l’île de Kratie, le café du Mondolkiri, Battambang, les villas en ruine de Kep sur mer, les temples d’Angkor, les ambiances locales dans les cafés routiers.

Ce que nous avons moins aimé : le plat sur la route et les paysages monotones, les forêts dévastées au Nord-Est, les voitures couvertes de volailles mortes, la conduite des Cambodgiens, la pollution, les groupes de touristes Chinois à Angkor, les moustiques, la misère, la saleté et les infrastructures touristiques à Siem Reap .

Départ de Siem Reap à 5h.

Je suis ravi de m’éloigner de cette ville qui malgré ce qu’elle apporte me donne mal au coeur. La dernière excursion dans les temples d’Angkor a eu raison de ma patience. Les centaines de photographes amateurs chinois et/ou Japonais même si nous sommes habitué à les côtoyer, m’ont poussé dans mes limites. Finalement pas déçu de partir donc pour les 100 km des 150 qui nous séparent de la Thaïlande.

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Nous avions pesté sur la nationale 5, la nationales 6 est encore plus droite ( 2 virages et une mini côte sur 106km de route). Nous avons pu observer des divergences d’alimentation par exemple les libellules dont nous avions découvert les pièges (un néon et une bassine d’eau) et les oiseaux déplumés jetés dans un bain de friture hmm.

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Nous ne goûterons que le premier.

De belles poteries bordent la route. Nous ignorons leur signification mais n’avons pu resté insensibles.

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Dernière nuit à sisophon ou Bantey mansey ce sont les 2 noms de la ville. Nous visiterons son immense marché avec ses coiffeurs et autres esthéticiennes au milieu des friteuses et marchandes de poissons. A demain la Thaïlande.

Nous nous levons pour la dernière fois au Cambodge. Comme d’habitude lorsque l’on s’approche d’une frontière, il me démange de la passer mais je redoute aussi la confrontation avec les autorités qui parfois font du zèle.

Avant de partir une station essence locale pour les 2 roues.

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Nous apercevons un vieux rail de chemin de fer au milieu des rizières et quelques bicoques de pauvres gens mais rien d’autre. Après 50Km, la poussière fait son apparition emmenée par les poids lourds. Il y a un gros trafic entre la Thaïlande et le Cambodge. L’ambiance est assez malsaine ici. On dirait que la misère est concentré dans ce bled. Nous voyons des scènes étranges que nous aurions préféré éviter. L’envie de foncer en Thaïlande n’en est que plus grande. Les formalités douanières sont expédiées (Visa gratuit pour nous)

RIMG3786.                                                                                                           « cherchez l’erreur »

L’ ambiance est tout à fait différente de l’autre côté. Les commerces sont nombreux et la ville est propre. Le modèle américain est clairement visible et les portraits de la famille royales omniprésent. Nous croisons  un grand  nombre d’écoles et de bases militaires. Les véhicules roulent vite et il n’y a personne. Nous arrivons finalement à Sa Keo petite ville sur le bord de la route construite comme un centre commerciale.