Le sichuan à vélo
Jeudi 16 Juillet
Le road trip à vélo en Chine commence ! Avant de commencer le récit de nos aventures, quelques points que je voulais aborder. La Chine, c’est des travaux partout tout le temps mais rien ne s’arrête. Il n’y a plus de route mais la station service est ouverte, les ouvriers changent le carrelage dans la salle de restaurant mais en cuisine on prépare le repas du soir (17h),Lorsque l’on arrive dans une ville, le nombre d’immeubles de 30 étages est frappant. Lorsque l’on s’approche,on se rend compte qu’ils sont tous identique et en cours de construction . C’est aussi ça la Chine !
On ne vous a pas parlé des chinois d’ailleurs mais leur gentillesse est frappante, leur sourire toujours au RDV et on sent une envie de nous faire plaisir. Contrairement aux idées reçues.
Ils viennent rapidement nous aider lorsque l’on regarde notre carte ou quand on cherche un couchage ( merci les traducteurs smartphones). Malgré tout ils sont complètement tarés avec les photos ça s’est sûr. Dans les lieux touristiques, il n’est pas rare de les voir prendre dix photos similaires ( ex : un panda de dos) . Je voulais aussi préciser que le chien Pékinois est bien présent en Chine. Il paraît que sa taille est idéale pour rentrer dans le barbecue mais ça personne n’en parle ! Normalement je n’en ai pas encore mangé ou alors à « l’insu de mon plein gré » parfois j’ai eu des doutes.
Après une nuit passé à Xichang un village de campagne qui s’avère être une grande ville. Nous décidons d’aller faire un tour du lac mais celui ci est inaccessible en vélo En France, on serait rentré mais ici, il y a un gardien et vu la façon dont il te dit que c’est interdit, il doit te tabasser si t’essayes de rentrer. Nous partons pour le Lugu Lake à 240 km. Il nous faut une bonne heure pour quitter la zone industrielle qui borde l’autoroute et la ville. Les paysages sont frappants : les centrales à charbon et cimenteries côtoient les cultures personnelles. Toute parcelle est cultivable et cultivée. Nous roulons au milieu de centaines de serres où poussent des pastèques et la rivière est rouge ocre. Comme prévu, la montagne nous fait face et l’ascension débute. Après une heure de côte, nous entrons dans un tunnel de 3,5 km de long et très sombre. Pour être sûr de se mettre en danger, Esther garde s’est lunettes de soleil et donne des coups de sonnette pour que je l’attende, normal elle ne voit rien « Ils sont fous ces déraillés ». S’ensuit une longue descente, une dernière ascension et 15km de bouchons, nous sommes tout gris : merci la crème solaire ! Nous nous arrêtons après 75km dans un village ou l’accueil des locaux est très plaisant.
Vendredi 17 Juillet
Le deuxième jour de route commence sous une légère bruine comme chez nous. Nous longeons tout d’abord une rivière en crue et les couleurs sont comme on les imaginait. La rivière est jaune-verte, la végétation est luxuriante ainsi que le béton et le ciel est gris. Ici les routes sont en bétons (on ne s’en plaindra pas), les fossés et les allées des maisons également. Difficile à croire quand on pense à son prix à belle île. Nous débutons une ascension dans les montagnes le sourire aux lèvres et nous la finirons en serrant les dents. Nous longerons le même cours d’eau toute la journée. La route est bonne, la circulation pas trop dense et nous entrons vraiment dans la campagne chinoise que nous attendions. Les vendeurs de champignons et de noix à la sauvette sont nombreux sur le bord des routes. Nous n’avions pas pensé monter durant 40km et même si la pente est douce, nous avons souffert aujourd’hui. La joie d’arriver en haut de cette maudite montée ( 3100 m de dénivelé) n’en était que meilleure. Surtout lorsque l’on nous a appris que nous avions 20km de descente pour trouver un coucher et un souper. Lors de la descente, nous avons pu apprécier le nombre de vendeurs de miel ,les cultures de pommes et les cueilleurs de baies rouge dont nous auront à coeur de découvrir de quoi il s ‘agit. Le paysage est de plus en plus beau et cela nous rend heureux.
mon Dieu que c’est le pays du president » M.. » je n’en reviens pas que sa statue soit encore sur la grand place sinon oui cette chine profonde et authentique vaut mieux que ces clichés des mêmes endroit vus 100 fois par des rédacteurs de guide du pseudo-routard qui n’y sont peut être jamais allé (?) (cf notre raid au Sri Lanka ou a SinéSaoum au Sénégal où on etait censé se « frayer » un chemin dans une rivière refuge de « milliers « de de. pélicans et deux mouette et una aigrette à l’arrivée !
vous étés très fort car la tension ne redescend jamais et on vous lit sans lassitude
Hold on
J’adore suivre vos aventures au top, je vais sur votre île dans pas longtemps aurais une pensée pour vous non courage