Yuanyang et La rivière rouge
Jeudi 30 juillet
Aujourd’hui nous partons à la découverte des célèbres terrasses de Yuanyang. Nous savons à quoi nous attendre puisque nous sommes à 200 m d’altitude et celles ci sont à 1800 m et à 39 km, ça va grimper !
Nous remontons la rivière pendant 25km, des bananiers et des arbres à Litchis poussent de part et d’autre de celles ci .
Petite pause déjeuner à base de mangues et de bananes.
5 km plus loin nous découvrons les premières rizières en terrasses. Elles se superposent les unes au dessus des autres comme les marches d’un gigantesque escalier en plein air. Les champs immergés aux formes irrégulières épousent le relief et suivent le contour des pentes.
Ce paysage répond à un défi agricole technique dont les Hanis ont su relever. Cela a nécessité un travail de titan, des siècles de labeur pour sculpter la montagne. Cette une région unique et nous sommes ravis d’avoir fait ce détour. 40Km de descente sous la pluie pour terminer la journée et atteindre les 4000km en Asie .
Vendredi 31 juillet
Nous longerons la rivière rouge pendant 65 km sous une chaleur de 45 degrés et un taux d’humidité de 95 %. Fini la douceur du climat tempéré qu’offrait le Yunnan. Nous ne sommes plus qu’à 95 km du Vietnam, en espérant qu’on ne meurt pas de chaud avant.
Samedi 1 er aôut
La route suit la rivière jusqu’à Hekou : la ville frontière avec le Vietnam.
La végétation est de plus en plus tropicale et dense. Des villages longent la rivière et les maisons faites de tôles et de bois de récupération sont signe d’une grande précarité.
Au déjeuner l’aubergiste nous offre un énorme sachet de mangues séchés ( un régal ! )
Nous sommes tout excités de changer de pays et nous ferons cette distance en 5h top chrono.
Le long de la route parmi les plantations de bananiers nous observons des arbres à caoutchouc.
GOOD MORNING VIETNAM !!
Grâce à son entrainement intensif aux techniques de Yoga, Esther a su intégrer les postures à la pratique de la bicyclette. Ici la posture dite du « renard furtif », idéal pour passer les frontières inaperçu.
c’est beau et passionnant