Le plateau des Bolavens

Nous avons eu la chance de visiter le plateau des bolavens durant 2 jours. Ce plateau est couvert de plantations de café datant de l’époque coloniale. Nous partons pour une boucle de 200 Km. Après la sortie de la ville de Pakse qui n’a rien à faire valoir,nous commençons à sentir les effluves de café. L’usine « Dao » est sur notre route. Cette marque de dosette de café liophilisé est utilisé partout au Laos et on vous en vend dans les cafés. Les Laotiens ne boivent pas le café noir comme nous. Ils y ajoutent systématiquement du lait et du sucre. RIMG2952Quelques kilomètres plus loin, nous découvrons enfin qu’il existe encore de petit producteurs qui vendent en direct.RIMG2935 Nous dégustons leur café et il nous montrent comment il le fait griller.RIMG2926 Il faut laisser 5 heures sur le feu les grains de café en les remuant pour obtenir du café prêt a être moulu. Nous reprenons notre route gonflés à bloc à fond de café. La boucle que nous empruntons est ponctué de cascades. RIMG2947Nous approchons de la première et nous apercevons qu’il faut payer pour tout parking + cascade. La beauté du lieu n’en est pas altéré et c’est sous une pluie battante que nous ne nous baignerons pas. RIMG2954La seconde cascade est beaucoup mieux aménagée et l’on comprends à quoi sert le tarif de l’entrée qui soit dit en passant n’excède pas 5000 Kip soit 0,60€. Le climat sur le plateau est particulier : RIMG2934le café et pleins d’autres variété de plantes ne poussent qu’ici. Il fait froid et l’humidité et la pluie sont omniprésente. Nous qui avions chaud en bas sommes munis d’un simple T-shirt et ça caille. La dernière cascade est épatante de part sa hauteur. RIMG2971Nous avons l’impression d’être les seuls touristes dans le coin. Nous faisons la rencontre du «  berrichon du Mékong » un vieux franco-laotien qui vit entre ces deux pays et possède une culture de café ainsi que des terres au dessus de la cascade. On ne peut pas en placer une mais après nous avoir tout raconté sur sa famille,il convient tout de même à répondre à une question : Qui récupère les sous de l’entrée ? L’état pour 50 % puis le reste sert à payer les gens de l’entretien et les matériaux de construction pour les abris et autres gardes corps.

Nous repartons en direction de That Lo mais la nuit tombe vite. Sous des trombes d’eau, nous apercevons enfin une Guest house Ouf. Il fait nuit mais il n’est que 18h, c’est la foire dans l’auberge on dirait qu’il est 4h du mat ici le rice whisky coule à flot VITE ON SE CASSE !!!!!!

Quelques kilomètres plus loin, nous atteignons le village et tout rentre dans l’ordre un endroit pour loger et manger. On se demande quand même à quoi ressemble ce bled en plein jour ?

Nous repartons de bon matin après un bon petit dèj local : sticky rice,cacahuètes, haricots verts cru au citron, piment,herbes sauvages et bien sur noodle soup. Il fait beau mais le ciel est chargé et il ne faudra pas attendre une heure pour profiter de la première averse.Nous faisons une pause au marché pour manger des beignets et se doper au Lao coffee. Arrivé à la cascade, nous constatons qu’une petite marche nous permet d’accéder à une autre chute. RIMG2988Nous nous dirigeons donc vers la plus grande. RIMG2992Certains champs sont grillagés dû à la présence de UXO. « Unexploded bombs » en effet pendant la guerre secrète des Etats-unis contre le communisme, le Laos et la province de Champassak en particulier ont été pilonné pendant 9 ans. Il reste encore de nombreuses zones à risque. Lors de cette journée, nous descendons de quelques centaines de mètre et la chaleur revient. RIMG3016Lorsque nous remontons au-delà de 1000m de dénivelé, il fait frais et les averses sont nombreuses : Sacré plateau des Bolavens. Nous terminons la visite de cette formidable région par une énième cascade. RIMG3018Celle-ci à été aménagé pour permettre à différentes ethnies de subsister dans le nouveau monde et d’utiliser le tourisme comme ressource. Nous pouvons visiter un village et des huttes d’artisanat local comme d’haaaabituuuuudeeu mais surtout au restaurant,ils préparent les plats locaux que l’ont ne peut déguster que dans certaines ethnies et c’est épatant. La christophine, les champignons, nouilles de soja et autres épinards sauvages ainsi que des piments extrêmement fort sont au menu. Après avoir eu la surprise de découvrir un moine bouddhiste empaillé dans le musée, il est temps de quitter le plateau.

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