Nous avons remis les pied sur notre caillou le 24 Novembre 2015 après avoir parcouru 8215 Km à vélo. 
Le bilan de ce voyage ? c’était bien ? Pas trop dur ? Combien de pays ? Pas trop de casse ? êtes- vous tombé malade ?
Toutes ces questions nous intrigue !!! Avez-vous suivi le blog ?
RECAPITULATIF :
8215 Km parcourus soit 531h sur la selle.
8 pays » Népal, Mongolie, Chine, Vietnam, Laos, Cambodge, Thailande, Birmanie »
2 trajets en avion (Népal-Mongolie et Thaïlande-Birmanie)
4 trajets en train dont le plus long (Pékin-Chengdu soit près de 2500Km, 28h et 13 arrêts)
Autant de crevaisons que d’intoxications alimentaires soit 2 chacun.
7 mois de vacances/voyage, même si c’était à vélo c’était loin d’être dur.
Une moyenne de 100 Km par jour lorsque l’on se déplaçait soit sur la totalité une moyenne de 40 Km par jour.
La plupart du temps la bouffe était très bonne. On mangeait souvent tout les deux végétariens cela nous évitait bien des surprises ( rat,chiens etc).
Les problèmes mécaniques et réparations en tout genre :
– un dérailleur pour Jérémy dû à un mauvais réglage
– toute la transmission pour Esther soit la chaîne,les plateaux et les pignons arrières « cassette » dû à l’usure prématuré (sable,rivière,pluie,défaut de lubrification).
Nos plus beaux souvenirs:
– Le tour des Annapurnas au Népal
-L’ambiance à Bodhanath et son stuppa
-Le camping sauvage dans la steppe mongole
-Le transmongolien
-la ville de Luang Pra Bang
-Le vélo à Pékin
-Les montagnes du Yunnan
-La Birmanie dans son ensemble
-Le choc culturel à Bangkok
-La nourriture asiatique
Nos pires moments :
-Les premiers kilomètres dans la vallée de Katmandou à pousser le vélo sur les pavés pointus
-Le détour de 10km de côte pour atteindre Bandipur au Népal sous la cagniat
-Les chemins en Mongolie : la boue, le sable, les rivières et la fameuse tôle ondulée
-Les 9h aux douanes d’Oulan Baator pour mettre les vélos dans le train
-L’autoroute chinoise en construction où on pousse nos vélos dont les roues ne tournent plus à cause de la boue
-3 jours de pluie battante dans le nord du Vietnam
-Les montagnes russes du nord Laos sans point de chute
– Les 24h d’attente du bus sur la place du marché de Phu Lao
– 500km sur une route rectiligne , plate et avec des champs à perte de vue ( Sud du Laos – Phnom Pen)
-Les 40 km de périphérique pour atteindre Bangkok
Voilà la Birmanie c’est fini.
Le point en quelques chiffres :
19 jours
750km à vélo
500km en bus
3 jours de marche entre Kalaw et Inle
2 jours sous la pluie
80 km en Train
1 nuit en monastère
3 nuits chez l’habitant
3 jours de rando
2 jours à Yangon
45°c sur la route
15°c dans les hauteurs
3 chiques machées
Ce que nous avons aimé : Les sourires sincères, les coucou des automobilistes, les longyis, le Tanaka, la beauté des birmans, les nouilles aux cacahuètes, les salades, les calèches, le piment, le petit train, l’agriculture ancestrale, la bière, les plateaux tempérés, les paysages somptueux, les fleurs, les vestiges coloniaux, le café au lait, les restaurants Népalais, les pierres précieuses, les nonnes en rose, les moines en ocre et l’omniprésence de la culture bouddhiste, les pagodes de Bagan, les rivières, les pêcheurs.
Ceux que nous avons aimé :Florence et Laurent, Christophe et Valérie, Suzanne et Antoine
Ce que nous avons moins aimé : les villes poussiéreuses, la chique, le prix des chambres, l’état des routes, le bruit (entre la musique diffusée le soir, la circulation, les chiens qui hurlent et les rituels bouddhiques qui démarrent à 5h du mat) , les gens mutilés à cause des mines, certaines sauces au goût de poisson, les chiens errants.
Nous arrivons à 12h comme prévu à Kalaw. Ce voyage en train fut mémorable et « le plus beau » pour Jeremy. Nous étions un peu comme des gosses à passer notre tête à travers les fenêtres à chaque arrêt. Kalaw est une ville située à 1300 mètres d’altitude, comme Pyin U Lwin, les anglais ont beaucoup investi dans cet endroit pendant la période coloniale pour échapper à la chaleur des villes comme Yangoon. Nous sommes dans l’état de Shan et c’est le lieu de départ pour la majorité des treks.
Le programme pour nous sera une journée de repos à Kalaw pour recharger les batteries et trek de 3 jours pour rejoindre le Lac Inle. Je crois que c’est fini le vélo..
Grâce à Myriam une suisse fort sympathique rencontrée dans le train, nous logeons à Golden Lily Guest House. C’est une adresse qu’on recommande, les chambres à l’étage ont une belle vue sur la montagne avec balcon privatif pour 14 $ petit déjeuner inclus.
La journée repos est vraiment la bienvenue : yoga, marché, internet, organisation du trek, resto Népalais pour remanger du dhaal bhat, café/yams sur notre balconnet.
Nous rejoignons un groupe de 4 suisses pour le départ de la rando :
Antoine et Suzanne libérés de leurs obligations parentales puisque leurs 3 garçons sont maintenant grands accompagnés de Valérie et Christophe, frère et sœur qui font un voyage ensemble une fois par an.
Dès le départ Christophe « Kiko » et sa soeur donnent le ton de la rando. Valérie est anti-sport et en moins de 20 minutes a déjà émis 3 fois la possibilité de prendre la voiture balai. Son frère enchaîne les blagues et le feeling passe tellement bien dans le groupe qu’on n’écoute même plus notre guide.
On flippait un peu de tomber sur des super marcheurs ( réputation suisse) sérieux alors on est ravi d’être tombé sur l’équipe number one et en plus j’adore l’accent suisse.
July une jeune birmane de 24 ans est notre guide, elle est adorable, son anglais est impeccable et elle répond à toutes nos questions. Elle vit à Kalaw avec sa mère institutrice et sa sœur, élevée par ses grands parents comme la plupart des enfants en Birmanie elle a pu poursuivre ses études dans le tourisme. Le tourisme a bien sûr ses côtés noir et blanc, il apporte du travail et permet aux habitants du Myanmar d’améliorer leur qualité de vie mais July n’aimerait pas que la population devienne trop avide face à l’argent car c’est à l’opposé de la culture bouddhiste.
Le premier point de vue valait la première suée en montée.
Auparavant, cette région n’était utilisée que pour la culture du pavot mais depuis l’ouverture touristique,le trafic d’opium est plus camouflé. La région shan est maintenant le potager de la birmanie, le piment est produit içi et est vendu à Mandalay et Rangoon mais le riz ils le gardent pour leur propre consommation tout comme les légumes.
Le restaurant Indien-Népalais pour le déjeuner vaut à lui seul le détour. Nous repassons par le chemin emprunté en train en marchant sur les rails et après une petite pause goûter, nous atteignons notre gîte à la tombée de la nuit.
Il y a juste assez de lumière pour constater que les toilettes sont gardés par un gros cochons et sont dans un état lamentable, ( le top 3 du voyage), que nous nous laverons bien sûr au seau et à l’eau froide et que nous dormirons par terre serré comme des sardines. Mais qu’est ce qu’on rigole, on a l’impression de se retrouver en colonie de vacances.
La nuit fut difficile pour nos amis suisses qui n’ont pas l’habitude de dormir sur du dur.
Nous nous réveillons tôt et pendant la préparation du petit dèj par Sam Wi notre cuisinier pour ce trek, nous allons visiter la pagode du village. Il fait encore sombre et les chiens boudhistes nous hurlent dessus et réveillent tout le monastère. On marche sur la pointe des pieds et faisons une courte visite de ce lieu.
Les couleurs sont belles ce matin et la brume dans la vallée rajoute une petite touche cotonneuse à ce décor. Nous gravissons une montagne couverte de piments et de là-haut, les cultures et autres parterres de couleurs différentes : Rouge pour le piment, jaune pour le sésame noir, vert clair pour le riz ..
La matinée est longue mais nous apprécions de voir le travail effectué par la population.
Hommes,femmes et enfants sont à pied d’oeuvre pour collecter les piments,battre le riz et diriger le bétail. Un enfant pleure à notre passage. Notre guide nous explique que les parents racontent aux enfants que s’il ne sont pas sage les touristes vont les prendre et les emmener dans leur pays. Nous sommes les ogres blancs.
Lors du déjeuner, nous encourageons nos partenaires de rando à essayer de chiquer. Notre guide prépare la chique et nous apprend comment mâcher, garder les morceaux d’un seul côté et surtout ne pas avaler. Dans la chique, il y a une sorte d’huile dans laquelle on laisse tremper des feuilles de tabac et ça brûle l’oesophage. Enfin on réussit à cracher rouge !!
La randonnée est plus longue aujourd’hui et une partie de l’après-midi se déroule dans la boue aux grandes joies de Christophe qui y perd sa chaussure. Chacun se raconte sa vie, ses histoires alors cela passe vite. Une dernière côte et nous atteignons le village où nous ne sommes pas seul. Le bar est plein, c’est une étape empruntée par tout les randonneurs avant d’atteindre le lac Inle. Nous dormirons dans une cabane en bambou après un bon dîner au feu de bois dans une dépendance privative réservé à l’équipe number one ce soir. La nuit débute tôt au son des voisins qui battent des sacs de maïs pour en faire de la farine.
Bagan est un des 4 lieux touristiques de Birmanie et cela se sent un peu au marché. Certaines dames nous aggrippent le bras .
Les fleurs pour les offrandes
Le tourisme est encore nouveau et c’était plus rigolo a Pyin u Lwin .
Après le stupa de Bodhanath au Népal, le temple de Karkorin en Mongolie, les temples de Luang Prabang , le site d’Angkor au Cambodge, les ruines d’Ayutthaya, nous sommes au 4 ème plus grand site bouddhiste du monde. Jérémy nous trouve un temple pour aller admirer la vue. Et c’est vraiment incroyable , je crois que c’est l’un des plus beau site de ma vie.
Au total 4000 stupas se dressent vers le ciel. Les pagodes sont en grande partie intactes ou restaurées. Les lieux ne sont pas envahis, c’est calme, les touristes sont éparpillés sur le site et très respectueux . Il y a des occidentaux mais aussi beaucoup de locaux qui viennent prier devant tous ces bouddhas .
Nous commençons par longer la rivière en direction de Sagaing , une des anciennes cités impériales surnommée petit « Bagan » grâce aux nombreux stupas dorés qui surplombent la colline.
C’est une belle leçon d’humanité ce matin: les habitants vivent dans des conditions de pauvreté extrême et les conditions sanitaires sont déplorables. Ils vivent dans des cabanes en bamboo à côté de la route dans la boue, ils se lavent dans la rivière. Cochons, vaches et chiens partagent le même toit.
Ils travaillent dur, je vois femmes et hommes portant des grosses charges à bout de bras et quand ils nous voient, ce sont des grands sourires qui éclairent leurs visages. Il semble que ce soit les conséquences des inondations du mois d’août .
Le long de la rivière, des bateaux de marchandises circulent: sable, poteries, goudron, pétrole.
Nous faisons une pause avant de passer le pont en face de Sagaing car c’est magnifique . Au loin les aiguilles dorées des pagodes encore couverte de brume s’élancent vers le ciel et devant nous la vie sur l’eau s’active. C’est magique et cela nous semble irréel.
Les moines et nonnes vêtues de leurs longues robes orange, ocre , rouge, blanches et roses , le bol du mendiant à la main arpentent les ruelles de cette ville où la sérénité semble régner.
Je ne sais comment expliquer mon émotion , je suis touchée par ce peuple , par ce pays.
Cette première vraie journée à Myanmar fût bien remplie. Nous commençons par une ballade à vélo autour du Palais Royal.
Le palais royal
Des dizaines de pick-ups remplies de personnes costumées circulent dans la rue principale. En fait c’est un garçon qui va devenir novice ( jeune moine) et c’est une fête qui coûte très cher pour la famille car ils invitent des centaines de personnes.
La visite du marché est évidemment incontournable. Vanneries, casseroles, jouets, fruits, légumes, feuilles de bétel, pâtisseries, tissus sont présents sur les étalages.
Mandalay
Il y a des temples à tous les coins de rue, les moines sont en rouge et jaune safran alors que les nonnes sont en blanc ou roses. Tout le monde est maquillé avec du «Tanaka » et je trouve ça plutôt joli . C’est de l’écorce en poudre. Ils utilisent ce maquillage pour se proteger du soleil et avoir une jolie peau.
les « pickles »
Nous apercevons un attroupement autour d’un charmeur de serpent : Cobra, pythons et crotales sont dans des petites boîtes qu’il manipule avec une cymbale , un bâton et un foulard rouge, les enfants sont très intrigués et nous aussi.
Le charmeur de serpent
Après avoir à nouveau profité des joies de la conduite sur le périphérique de Bangkok, nous voilà à l’aéroport Don Mueang.
Démontage des vélos et check-in ( on ne pèse pas nos montures ouf !) nous sommes dans le bus avec un grand groupe de musulmans Birmans. L’ambiance du pays se fait sentir : Tous les hommes sont habillés de « longis » (habit traditionnel) et portent une petite calotte, les femmes sont pour la plupart voilées. Ils transportent chacun au moins 4 bagages à main : je vous laisse imaginer le bordel pour les hôtesses de l’air. Tout le monde nous sourit, ça braille,ça rigole.
Le vol dure 1h30 environ entre Bangkok et Mandalay. Nous atterrissons au milieu des champs et des stupas dorés sur, il me semble, une des seules piste de l’aéroport international. Des centaines de gens sont collés aux vitres. Les familles entières sont là pour accueillir leurs proche et pique-niquent sur des tapis dans l’aéroport. 
Je sors avec les vélos encore démontés dans une foule surprise et amusée de mes bagages. Chacun y va de son coup de main demande de me faire de la place, moi je pousse et je joue de ma sonnette pour ne pas paraître trop relou et les pousser. Lorsque je trouve enfin un coin pour remonter les biclous, les gens s’agglutinent autour de moi et ce n’est pas moins d’une centaine de personnes qui assistera et m’assistera au remontage. Je suis assez content de voir que les gens s’intéressent aux vélos mais quelque peu effrayé au milieu de tout ce monde que je ne connais pas et avec qui je me contente d’échanger des gestes. J’ai peur qu’Esther ne me voit pas, elle mettra du temps à me retrouver, elle rigole bien en me voyant.
Sur la route l »ambiance est bien différente de Bangkok, nous sommes sur une vieille piste goudronnée au milieu de champs. Quelques flèches dorées ici et là mais pas beaucoup de véhicules. Tout le monde nous salue et les bras se lèvent depuis les petits taxis locaux. Les volants sont à droite et on conduit à droite donc nous sommes tout près des conducteurs qui partagent leurs sourires. La route est tachée de rouge, c’est le jus de bétel que les gens crachent à tout va. Ici hommes et femmes mâchent cette feuille toute la journée. Cela rend les dents rouges puis noires. 
Nous passons près de villages bidonvilles à la périphérie de Mandalay. Lire la suite
Voilà la Thaïlande est derrière nous..
Le point en quelques chiffres :
– 22 jours
– 1100km à vélo
– 70h sur la selle
– 5 jours de marche dont 2 au Kao Yai National park
– 40 km en Scooter
– 5 nuits à Bangkok
– 2 nuits en camping ( trop chaud)
– 7 jours sur la péninsule indochinoise
– 3 jours à Chiang Maï dont 2 dans la jungle
– 49°c sur la route
– 15°c dans les hauteurs de Chiang Maï
– 22 plats de nouilles
– 22 plats de riz
Ce que nous avons aimé : Bangkok « la ville cosmopolite », la mixité religieuse, la foule , l’ambiance explosive, la street food, le métro aérien, les néons, le 7eleven, le quartier Silom, les grattes ciels, le bateau bus sur la rivière de Cha Phraya. La tolerance , l’accessibilité , le sourire et la sympathie des Thaï.
Le Tom Ka Khai (poulet coco), le curry vert, le pad thai, le sticky rice à la mangue, les cocos fraiches.
Les ruines d’Ayuthaya, les hauteurs de Chiang mai et les villages Karen, les pitons rocheux dans la mer d’Andaman. Les rassemblements de cyclistes pour l’anniversaire de la famille royale, le train de nuit, les lady boys, la jungle , les empruntes et traces d’animaux sauvages..
Ce que nous avons moins aimé : le périphérique à vélo, le tourisme de masse à Kao San Road et dans la partie sud, les salons de massage à la chaîne et le « tout est fait pour le tourisme », la similarité avec l’occident, les nuits en bus.
Bangkok nous attend à nouveau pour une journée de transit avant de reprendre le bus en direction du Nord avec Laurent le pote de Siegfried qu il n avait pas vu depuis 10 ans .
Nous avons trouvé un petit circuit velo à travers les quartiers vivants de la capitale Thaïlandaise. Cette randonnée est proposée par plusieurs compagnie de location de vélos. On va essayer de le faire sans l’aide d’un guide 
Après une tentative infructueuse pour monter sur le pont-autoroute Rama VIII, nous aperçevons « Grasshopper bike » dont je vous parlais précédemment et nous décidons de les pister. Cela nous permet de traverser le pont. Nous les perdons rapidement mais ce n’est que partie remise et on les retrouve près des barges royales : Ce sont de bateaux traditionnels sculptés et peints couleur or, rouge et vert.
La visite continue avec le Wat Arun, Wat Rat burana et le marché aux fleurs.
Ouf on a réussi à monter dans le train. La virée de nuit à Bangkok nous a donné bien chaud mais ils ont pensé à tout car dans les minuscules toilettes à la turque, il y a un pommeau de douche. Après ma sortie fraîcheur c’est au tour de siegfried. Le train démarre ( moins facile pour tenir en équilibre ), il n’avait pas vu que la douche ne fonctionnait pas alors qu’il avait entrepris de se raser. Résultat : au bout de 20 minutes il ressort torse nu l’air hagard avec de la mousse à raser sur le menton : » je comprends pas il n’y a pas d’eau ». Fou rire ça commence bien la virée.
depart vers le sud
Une jolie serveuse enfin un rugbyman déguisé en fille avec des barrettes à fleurs nous propose le menu pour le souper.
La nuit est bercée par le bruit du train, et de ma fenêtre je peux voir le lever du soleil. Croyant que Sorathani est le terminus je pars prendre une douchette et me changer dans ma tenue de cycliste. Une fois nue et savonnée j’entends sieg et chouch me crier « on est à sorathani « . Je vous laisse imaginer la suite sachant que j’ai réussi à me retrouver changée sur le bord du quai avec toutes nos affaires.
« musique de Rokky »
Les commentaires récents !